Les fées

Un conte de Carles Perrault

 

 

Partie 1

VERSION DU 18ème SIÈCLE :

IL était une fois une veuve qui avait deux filles ; l’aînée lui ressemblait si fort et d’humeur et de visage, que qui la voyait, voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et orgueilleuses qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portait de son Père pour la douceur et pour l’honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu’on eût su voir.

VERSION TRANSFORMÉE :

Il était une fois une veuve qui avait deux filles ; l’aînée lui ressemblait tant physiquement et mentalement que quiconque la voyait semblait voir sa mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et orgueilleuses qu’on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son père pour sa douceur et son honnêteté, était l’une des plus belles filles que l’on puisse voir.

VERSION ALLEMANDE :

Es war einmal eine Witwe, die zwei Töchter hatte; die Älteste war ihm so körperlich und geistig ähnlich, dass der jenige, der sie sah, schien ihre Mutter zu sehen. Sie waren beide so unangenehm und hochmütig, dass man mit ihnen nicht leben konnte. Die Jüngere, die das wahre Porträt von ihrem Vater für ihre Sanftheit und ihre Ehrlichkeit war, war eines der schönsten Mädchen, die man sehen kann.

 

Godon-Castillo

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