Jusqu’au début du siècle dernier les routes et les chemins de fer étaient presque totalement inconnus dans le Berry. A peine existait-il quelques voix de communication entre villes et villages. Les mœurs et les coutumes restaient forcément immuables dans un pareil isolement. Ces campagnes « hallucinées » offraient donc des décors parfaitement appropriés pour les acteurs fantastiques, les êtres de rêves et de cauchemar que l’imagination du paysan mettaenit constamment en scène: revenants , loup-garous, levrette, farfadet et fées.
Si certains positivismes semblent remplacer la crédulité d’autrefois, il est prématuré d’en conclure que le dernier farfadet s’est envolé de nos campagnes. Ceux dont l’enfance fut bercée par les légendes du Berry ne se sont pas encore débarrassés de leurs anciennes croyances. Elles sont enracinées dans leur esprit au point que, s’il leur arrive malheur, même dans des circonstances très naturelles, ils remontent de suite à leur tout jeune age et les attribuent à des sortilèges ou à des maléfices.
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