L’homme a toujours été avide de merveilleux: ce que son ignorance ne lui permet pas d’expliquer, il l’attribue à des forces surnaturelles. De là la multitude des superstitions, que l’on trouve à peu près les mêmes partout. L’homme meurt, les générations passent, les sociétés disparaissent: les superstitions restent et se transmettent d’âge en âge, à peine modifiées dans la succession des siècles. Aujourd’hui, l’instruction se répand de plus en plus dans toutes les classes de la société. Avec elle, la lumière; le surnaturel pâlit peu à peu devant le flambeau du positivisme; mais la science n’a pas encore pu parvenir à déraciner complètement les superstitions qui ont bercé notre enfance: on les trouve toujours vivaces dans une foule de contrées, notamment dans notre vieux Berry.
Diapositive précédente | Diapositive suivante | Revenir à la première diapositive | Afficher la version graphique |